Le jeudi 11 octobre 2012, nous vous proposons une nouvelle conférence de Brigitte Oriol. Invitée en 2011 sur le thème de la colère, la psychothérapeute interrogera la question de « l’inoffensive fessée ».
Y a-t-il de bonnes fessées ? Le sujet est sensible. Il touche à notre propre éducation, aux schémas répétés, à nos certitudes d’enfants éduqués devenus parents. S’appuyant sur les travaux d’Alice Miller, Brigitte Oriol livre des pistes de réflexion, bouscule nos idées reçues et aborde de fil en aiguille le sujet de la vérité.
A l’occasion de la conférence de Brigitte Oriol, » Y’a-t-il de bonnes fessées ? « , qui aura lieu jeudi 11 octobre à 20h, voici des pistes de lectures proposées par la Librairie Jeunesse La Courte Echelle. Vous pourrez retrouver ces ouvrages sur la table de presse à l’issue de la conférence.
La fessée, Olivier Maurel – Editions La PlageAujourd’hui, il n’est plus permis de frapper les femmes ou les détenus. Seuls les enfants ne sont pas encore protégés par la loi. Et pourtant, les gifles et les fessées ne sont pas indispensables, elles ne rendent pas les enfants plus obéissants, elles n’améliorent pas les apprentissages. Il est possible d’éduquer sans frapper, de poser des limites à ses enfants, avec respect et amour.
Elever nos enfants avec bienveillance, Marshall B.Rosenberg – Editions Jouvence
La Communication NonViolente (CNV) est un processus efficace qui permet de se relier aux autres et d’agir avec compassion. Également appelée communication empathique ou langage girafe, la CNV peut prévenir ou résoudre les conflits et invite à communiquer dans le but de satisfaire les besoins de chacun. Elle offre des outils concrets que l’on peut utiliser aisément dans les écoles ou, au sein de la famille, dans les relations personnelles.
Eduquer sans punitions ni récompenses, Jean-Philippe Faure – Editions Jouvence
L’éducation traditionnelle est prisonnière du schéma punitions-récompenses. Dans ce petit livre, fondé sur les apports de la Communication NonViolente, l’auteur propose une approche globale de l’éducation, qui prend réellement en compte les motivations des enfants et des jeunes, l’apprentissage des relations et la découverte de soi-même. Il invite à un enseignement qui ne soit plus essentiellement l’accumulation d’un savoir défini par des autorités extérieures aux intéressés, mais plutôt une exploration joyeuse, appuyée sur une écoute des élans et des besoins des enseignants comme des élèves. Un livre à destination des enseignants, des éducateurs et des parents.
Libres de savoir, Alice Miller – Editions Flammarion
Souvent négligée par les discours «officiels» (ceux de l’Eglise ou du corps médical, par exemple), la violence éducative est généralement «refoulée», surtout par ceux qui en sont les victimes. Comment l’enfant – ou l’adulte – pourra-t-il laisser libre cours à la parole curative lorsque, par amour pour les siens, il dissimule ou nie les violences, physiques mais aussi verbales, qui lui ont été faites ? Alice Miller, à la lumière des témoignages qui lui sont confiés, retrace l’itinéraire d’hommes et de femmes qui ont pu surmonter les traumatismes de leur enfance, en prenant conscience des…
» J’ai tout essayé ! « , Isabelle Filliozat – Editions JC Lattès.
Opposition, pleurs et crises de rage : traverser sans dommage la période de 1 à 5 ans. « J’ai tout essayé, rien n’y fait, il continue ! » est une phrase récurrente des parents épuisés et démunis face aux excès de leurs enfants. Batailles autour de l’habillement, du rangement, disputes au moment du départ pour l’école ou pour le lit… Les parents autoritaires y voient souvent des manifestations de mauvaise volonté, d’insolence, voire de mauvais penchants. De leur côté, les parents permissifs culpabilisent et se dévalorisent. Et s’il y avait d’autres causes ?
Oui, la nature humaine est bonne ! , Olivier Maurel – Editions Robert Laffont.
Contrairement aux partisans de Freud qui, s’appuyant sur la théorie des pulsions, présentent volontiers l’enfant comme dangereux dans sa volonté de toute-puissance, Olivier Maurel défend l’idée de tabler dans ses choix éducatifs sur ce qu’il y a d’excellent chez l’enfant de façon innée – à savoir des compétences comme l’attachement, l’empathie et l’imitation. Plutôt que de choisir pour éduquer la voie de la punition corporelle qui peut perturber durablement ces compétences, l’auteur invite à favoriser le développement de l’enfant en établissant une relation de confiance, d’empathie et de bienveillance avec lui, ce qui n’exclut pas de savoir dire non quand c’est nécessaire.